L'auteur situe l’action en 1827.
"Paris a des rues courbes, des rues qui serpentent ; mais peut-être ne compte-t-il que la rue Boudreau, dans la Chaussée-d’Antin, et, près du Luxembourg, la rue Duguay-Trouin, qui figurent exactement une équerre.
La rue Duguay-Trouin étend une de ses deux branches sur la rue de l’Ouest, et l’autre sur la rue de Fleurus.
En 1827, la rue Duguay-Trouin n’était pavée ni d’un côté ni de l’autre ; elle n’était éclairée ni à son angle rentrant, ni à ses bouts. Peut-être encore aujourd’hui n’est-elle ni pavée ni éclairée."
Balzac décrit ensuite son parisien, le professeur Marmus.
L'auteur joue entre le comique et le sérieux, en utilisant pour une description physique grotesque des termes et des détails précieux.
Le professeur Marmus décrit un parcours dans Paris. Peut-être était-ce une aventure en 1827?
"Tu as raison, répondit le savant comme s’il eût tracé des instructions pour un voyage au pôle,
je prendrai le Luxembourg, la rue de Seine, le pont des Arts, le Louvre, la rue du Coq,
la rue Croix-des-Petits-Champs, la rue des Fossés-Montmartre ; c’est le plus court pour aller au faubourg Poissonnière."
Balzac fait, par ailleurs, référence à Napoléon Bonaparte et à la Campagne d’Egypte (1798-1801) à laquelle son personnage aurait participé.
Balzac Une rue de Paris et son habitant |
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