dimanche 13 novembre 2011

Un américain à Paris de George Gershwin

An American in Paris est une œuvre du compositeur américain George Gershwin de 1928, écrite pour l’Orchestre philharmonique de New York.

Pour créer cette oeuvre, George Gershwin s'est inspiré de ses séjours à Paris.

Un américain à Paris a été joué pour la première fois au Carnegie Hall de New York en 1928, avec de vrais klaxons de taxis parisiens.

Selon George Gershwin "Chaque auditeur peut trouver les épisodes que son imagination lui suggère".

Pour autant George Gershwin participa à la description de Deem Taylor, critique musical américain:
Imaginez un américain visitant Paris, descendant les Champs-Elysées lors d'une matinée tiède et ensoleillée de Mai ou Juin.
Subitement, il part à toute allure, l'air donne l'impression de liberté et de gaieté gauloise. C'est la première promenade.
Réceptif aux bruits, notre américain écoute avec plaisir les bruits de la ville. Les taxis semblent l'amuser, un fait que l'orchestre souligne dans de brefs épisodes avec les quatre véritables klaxons de taxis parisiens.


S'éloignant des taxis, notre américain passe apparemment la porte d'un café où, si l'on en croit le trombone, la Maxixe est encore populaire. Exalté par ce rappel des années 1900, il reprend sa balade dans la deuxième promenade, annoncée par la clarinette. (...)
Lorsque début la troisième promenade, notre américain a franchi la Seine et se trouve sur la rive gauche. (...)
Le rythme est lent puis s’accélère progressivement, ce qui suggère que l'américain est sur une terrasse d'un café et explore les mystères de l'ouzo.(...)


Un violon solo s'adresse à notre héros dans un charmant anglais mais sa réponse est inaudible et inintelligible alors il se répète. Ce monologue continue quelque temps.
La transition musicale est difficile à croire: notre héros devient nostalgique, ce qu'exprime la trompette solo. Il réalise soudainement qu'il n'appartient pas à cet endroit, qu'il est la créature la plus misérable du monde, un étranger.
Cependant, la nostalgie n'est pas une maladie mortelle, ni, dans ce cas, de longue durée.
Par compassion, l'orchestre change subitement de thème. Deux trompettes exécutent le thème d'ouverture. Notre héros doit avoir rencontré un compatriote. Ce dernier est bruyant, gai et n'a pas une goutte de sang gaulois dans les veines.


Pour le moment, Paris n'est plus. (...) 
Il fait encore beau lorsque les deux américains se retrouvent.(...)
Paris n'est pas si mal, après tout. De fait, c'est un endroit grandiose!
Beau temps, pas d'occupations, de jolies filles...
(...) Dans un final tumultueux, notre américain décide de profiter d'une nuit de folie.
Le retour au pays sera formidable, mais en attendant, c'est Paris! 



"An American In Paris" Ballet with George Gershwin's Original Music from Mark on Vimeo.


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