Il mène de la rue des Petits-Champs à la rue Saint-Augustin.
Par des accès latéraux, il donne aussi sur la rue Dalayrac et la rue Sainte-Anne.
Il a donc quatre entrées.
Le passage et ses boutiques sont peu décorés. Bien qu'il s'agisse d'un passage habité, il semble avoir été peu maintenu.
Louis-Ferdinand Céline y vécut son enfance. Sa mère tenait une boutique d'antiquités au 67 passage de Choiseul.
En 1936, dans son ouvrage Mort à Crédit, Louis-Ferdinand Céline domicilie son héros dans le passage de Choiseul, qu'il nomme passage des Bérésinas...
Il décrit ce passage comme une petite province, avec toutes les connotations sociales que l'on imagine:
« Tout le monde se connaissait de boutique en boutique, comme dans une véritable petite province,
depuis des années coincée entre deux rues de Paris, c'est-à-dire qu'on s'y épiait et qu'on
s'y calomniait (...). Il faut avouer que le passage, c'est pas croyable comme croupissure. C'est fait pour qu'on crève, lentement mais à coup sûr, entre l'urine et les petits clebs, la crotte, les glaviots, le gaz qui fuit. C'est plus infect qu'un dedans de prison. Sous le vitrail, en bas, le soleil arrive si moche qu'on l'éclipse avec une bougie. Tout le monde s'est mis à suffoquer. Le passage devenait conscient de son ignoble asphyxie! »
Tout un programme!
Paris - Passage de Choiseul |
Paris - Passage de Choiseul Entrée par la rue Dalayrac |
Paris - Passage de Choiseul Entrée par la rue des Petits-Champs |
A noter: une boutique dédiée à la sieste s'est installée depuis peu dans le passage de Choiseul...
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