La femme du Ve nous dépeint un Paris différent... loin des sentiers battus, des circuits touristiques, ... un Paris sombre, sale et violent.
Les thèmes abordés sont très nombreux: Paris et ses quartiers, l'immigration et les réseaux communautaires, l'économie souterraine, la solitude, l'infidélité, l'amour et l'attirance, les drogues (tabac, alcool, anti-dépresseurs, LSD, ...), la manipulation psychologique, le cinéma et la littérature, le puritanisme américain, la faiblesse des hommes (notez le petit 'h'), ...
Le lecteur n'a aucun doute sur le fait que Douglas Kennedy aime Paris. Celui-ci y vit en partie d'ailleurs.
Hélas, les références à la culture française sont, quant à elles, limitées. Douglas Kennedy évoque Georges Simenon avec La Fuite de Monsieur Monde, Trois chambres à Manhattan et La neige était sale.
Alors que les deux premiers tiers du roman sont d'un réalisme absolu et convaincant, le dernier tiers bascule dans le surnaturel et l'invraisemblable. Décevant donc...
Le style littéraire n'est pas exceptionnel mais pour juger il conviendrait de lire la version originale en anglais.
La récurrence de certaines phrases (C'est une information dont tu peux te passer, Tu n'as pas de preuve, ...) manque quelque peu d'originalité, tant dans l'écriture que dans l'imagination.
Les quartiers de Paris évoqués sont les suivants: le 16e (métro jasmin, rue La Fontaine, rue François Millet, ...), le 5e (métro Cluny La Sorbonne, bd Saint-Michel, rue des Ecoles, Panthéon, rue Soufflot, ...) , le 10e (métro Château d'Eau, rue de Paradis, rue du Faubourg Saint-Denis, rue des petites écuries, passage Brady, rue du Faubourg Poissonnière,...) et le 6e (jardin du Luxembourg, rue du Dragon, ...).
La femme du Ve Douglas Kennedy 2007 Editions Pocket |
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