L'auteur de cette oeuvre est inconnu.
La Victoire de Samothrace environ 190 avant JC musée du Louvre |
La Victoire de Samothrace musée du Louvre |
La statue représente la déesse grecque Victoire. Dans la mythologie grecque, cette déesse est représentée par une femme ailée qui apparaît lors d'une victoire de guerre. Son nom grec est Nikê (bien proche de la célèbre marque de sport...).
Malgré ses ailes qui lui donnent un air de légèreté, la statue pèse plusieurs tonnes et mesure 3,28 mètres de haut (hors le bateau qui lui sert de socle). L'impression de légèreté est accentuée par l'effet d'un vent qui semble plaquer son chiton contre son corps. Le chiton est la tunique en lin habituelle des statues grecques.
Certains détails du corps sont parfaitement visibles (nombril, poitrine,...).
Les nombreux plis accentuent l'effet de mouvement. La tête et les bras étaient présents sur la statue à l'origine. A gauche de la statue, le visiteur peut voir, dans une vitrine, une des mains de la Victoire.
Main de la Victoire de Samothrace Musée du Louvre |
On retrouve la déesse Victoire dans le tableau de Philippe de Champaigne, peintre du roi.
Ce tableau représente Louis XIII en 1628 lors de la victoire de la Rochelle, bastion de la puissance protestante soutenue par l’Angleterre.
Louis XIII couronné par la Victoire environ 1635 Philippe de Champaigne musée du Louvre |
La Victoire de Samothrace était placée, à l'origine, dans un sanctuaire sur l'île grecque de Samothrace en mer Egée. Ce sanctuaire était dédié aux Cabires. Ces divinités protégeaient les marins. Le socle en forme de bateau laisse supposer que la statue célèbre une victoire navale...
Lors de sa découverte en 1863, par Charles Champoiseau, vice-consul de France, elle était brisée en une centaine de morceaux. Les fragments ont été transportés à Paris où elle a été reconstituée.
La Victoire de Samothrace est un symbole du musée du Louvre car c'est l'une des premières oeuvres que les visiteurs peuvent contempler dans leur chemin vers la Joconde...
Si le billet vous a plu, merci de me laisser un commentaire...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire