lundi 16 janvier 2012

Enquête sur la vie, l'oeuvre et le destin de Modigliani

Enquête sur la vie, l'oeuvre et le destin de Modigliani est le troisième chapitre de la série Les heures chaudes de Montparnasse.


Jean-Marie Drot analyse, dans ce document, l'oeuvre de Modigliani à travers les dernières années de sa vie.

Blaise Cendrars se souvient de sa première rencontre rue Lauriston avec Modigliani. Il garde l'image d'un très bel homme.
André Salmon nous rappelle que Modigliani dépensait, comme un défi à sa misère première, à la pauvreté de son enfance.
Pierre Bertin, au delà de la beauté, présente Modigliani comme un homme fier, en particulier losqu'il vient de terminer le portrait de Jean Cocteau. Il réalise alors le portrait de la plupart de ses amis.

Jean Cocteau
Amedeo Modigliani
1916

Jacques Lipshitz raconte dans son ouvrage paru en 1954: « Mon prix, avait dit Modigliani, est de 10 francs la séance plus un peu d’alcool. » En une séance, Modigliani réalisait les esquisses et le jour suivant il exécutait les portraits. Il travaillait très rapidement.
Jeanne Survage raconte à quelle vitesse Modigliani a executé son portrait et le cite « Je ne reprends jamais un portrait ».

Sa fille, Jeanne Modigliani, a consigné dans l'ouvrage Modigliani sa légende l'histoire d'un père qu'elle n'a pas connu. Jeanne propose une interprétation à la rapidité du travail de son père: Modigliani avait conscience du fait que sa vie serait courte...

En 1907, arrivé à Paris, Modigliani s'installe à Montmartre, au Bateau Lavoir. Il y rencontre Maurice Utrillo.
D'abord influencé par Toulouse-Lautrec et Steinlen, il s'inspire ensuite de Paul Cézanne.
Il se considère alors plus comme un sculpteur que comme un peintre. Il est adepte de Constantin Brancusi.

En 1909, il installe son atelier Cité Falguière à Montparnasse.
Les portraits de Modigliani se caractérisent par des yeux vides et des formes étirées.
Claude roy précise dans son livre que « Les nus de Modigliani expriment une sensualité dont nous avons peu d'équivalents dans l'Art »...

En 1917, Chana Orloff présente Jeanne Hébuterne à Modigliani et exprime ses regrets quant à cette rencontre.
Modigliani décède le 25 janvier 1920 à l'âge de 36 ans. Le lendemain Jeanne se suicide, enceinte de huit mois... laissant la petite Jeanne âgée d'un an.

 Le documentaire mis à disposition par l'INA:

 

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